Confinement, un nouvel espoir pour le son ?

Fini le confinement, quel soulagement. Et pourtant, rétrospectivement, 4 ans après, le confinement du Covid-19 a eu sans doute des conséquences inattendues, en plus d’êtres salutaires, elles se sont révélées vertueuses pour le son !

Un silence inhabituel avait envahi nos villes et dans une moindre mesure, nos campagnes.

L’observatoire du bruit (oui ça existe), citons par exemple Acoucité à Lyon, avait mesuré depuis le début de la période, une baisse d’environ 80% des émissions sonores via ses 150 stations de mesure, capables de capter le chant des oiseaux, jusqu’au bruissement des feuilles dans les arbres.

Autre conséquence professionnelle cette fois, après la ruée cocasse des parisiens sur nos côtes fuyant le bruit citadin et le confinement, biologistes et ingénieurs du son se précipitèrent dans l’enregistrement tous azimuts.

Les uns espéraient pouvoir déterminer si les oiseaux des villes chantent plus fort pour couvrir le bruit permanent des hommes, établissant ainsi des caractéristiques vérifiées, et les autres pouvoir enfin se constituer une base documentaire sonore absolument pure, voire de découvrir enfin l’écoute de sons insoupçonnés jusqu’alors.

Quelle formidable opportunité de travail et de documentation sonore… si seulement nous pouvions mettre le nez et les oreilles dehors… lors d’un confinement.

Continuons à bien nous porter, naturellement.

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