Identité sonore, le sens du son – Part. I

Parent pauvre de l’identité des entreprises, le son s’impose peu à peu comme un nouvel élément différenciant, et marque une communication plus flatteuse. On peut désormais écouter les marques.

Et, dans le meilleur des cas, la musique, hier simple habillage, devient désormais vecteur de sens.

Jadis, et pendant plusieurs années, de nombreuses marques et designers se penchent sur le bruit des objets. Des bruits que l’on apprend à rendre agréables pour leur donner de la valeur et rendre le produit plus attractif.

Les entreprises s’intéressent désormais à appliquer ce degré de sophistication à leur identité de marque. Un domaine jusqu’à présent laissé pour compte jusqu’aux années 2000.

On peut estimer aujourd’hui que les entreprises sont entrées dans une phase de maturation où le sens du son, au même titre que le choix d’un nom, d’un caractère typographique, d’une signature ou d’une couleur, doit être étudié.

Avant, l’adaptation d’un jingle ne permettait pas de créer un vocabulaire. Avec un vrai univers sonore, il est facile d’extraire des petits éléments de reconnaissance. L’inverse ne fonctionne pas. L’identité sonore est l’aboutissement d’une maturité sonore. Une envie de combiner désormais richesse d’impact et de sens, et de considérer que tous les éléments constitutifs de l’identité d’une marque doivent être porteurs de sens.

L’objectif était d’associer à une identité visuelle un son spécifique qui renforce la personnalité de la marque et qui se déclinerait selon différents registres sonores.

Si l’identité visuelle reste un impact gigantesque presque indétronable, la personnalité sonore est aujourd’hui indispensable.

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